Zag Skis affiche de nouvelles ambitions
- pub outdoorexperts
- 25 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 10 avr.

Basée à Chamonix, la marque de skis freeride et de rando annonce une augmentation de capital et un plan d’investissements pour se développer et se diversifier.
Faire de la marque un acteur majeur sur le marché du ski, telle est l’ambition clairement affichée d’Éric Bascle et d’Alain Rauscher, nouveau PDG et nouvel actionnaire majoritaire respectifs de Zag Skis. Ce dernier, investisseur au sein de la holding L’Archeboc, a réinvesti en fonds propres fin 2024 (montant non communiqué). Pour ce faire, ils visent un redéploiement à 360 degrés via des investissements massifs « afin de nous développer, augmenter la production… et gagner en notoriété », résume Éric Bascle, qui veut faire de Zag une marque lifestyle. À grand renfort d’innovations, sa marque de fabrique depuis sa création par Stéphane Radiguet (surnommé « Zag ») en 2002, à Bourg-Saint-Maurice.
La marque, dont le siège est à Chamonix, annonce vouloir relocaliser dans ses ateliers la fabrication des skis spéciaux et des séries limitées, qu’elle conçoit et prototype, « ce qui nécessitera un agrandissement de nos locaux », pointe le PDG. Le reste de la production, concentré chez Nobile en Pologne, pourrait être transféré en Autriche ou en Slovénie. « Avec l’objectif de produire 20 000 paires de skis en 2028, contre près de 8 000 actuellement », ajoute-t-il. De quoi aussi étendre son réseau de distribution en France et à l’international, où Zag est présente dans 450 magasins (dont 150 en France). Bien décidée à gagner en notoriété, la marque a créé un pop-up store au cœur de Paris (28 rue des Écoles) jusqu’en septembre. Il sera suivi d’autres ouvertures à Paris, Chamonix, Lyon et aussi à Munich et Verbier pour privilégier la proximité avec le consommateur.
En parallèle, Zag Skis entend développer la location et booster sa digitalisation. Un nouveau site marchand sera lancé en juin. La marque projette également de se diversifier par croissance externe ou par prise de participation pour désaisonnaliser son activité. « Nous avons ciblé plusieurs entreprises, dans le textile notamment », confirme Éric Bascle.
Pour boucler son plan de financement, Zag, qui génère un chiffre d’affaires 2024 de 2,5M€ avec 13 salariés, devrait recourir à la dette bancaire. La PME mise sur un prévisionnel de 10 M€ d’ici 2029 avec une part à l’export de 40 %. Rentabilité à la clé. // PR

Comments