Allibert Trekking, 50 ans d’aventure
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- 18 mars
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 4 avr.
Fondée en 1975 par Philippe et Simone Allibert, l’agence de trekking reste fidèle à l’esprit « montagne » de ses origines. Basée à Chapareillan (Isère), Allibert Trekking chemine depuis 2012 au sein du groupe Voyageurs du Monde, aux côtés de ses anciens concurrent : Terres d’Aventure et Nomade.

L’agence Allibert fait voyager quelque 25 000 clients par an, pour un chiffre d’affaires de 54 M€. « La formule historique du voyage guidé en groupe représente les deux tiers de l’activité, indique Frédéric Giroir, directeur général. Mais la formule rando liberté, privative et personnalisée, a crû plus vite que la moyenne. » L’agence propose 116 destinations dans le monde, comme le Népal, le Bhoutan, la Patagonie et autres terres de trekking, telles le Maroc, la Jordanie, sans oublier les îles, Canaries, Madère... Mais la France, et par extension l’Europe, restent les premières destinations en nombre de voyageurs. Les Alpes arrivent en tête des séjours, devant les Pyrénées et la Corse. « La randonnée côtière est aussi très appréciée, comme le classique Collioure-Cadaqués, dans les Pyrénées-Orientales, ou le littoral de la Bretagne », souligne le responsable. Mais le best seller demeure l’indétrônable tour du Mont-Blanc, tandis que la semaine au Cap-Vert est devenue « la destination soleil de l’hiver par excellence », souligne le directeur général.
Ski de rando, trail et vélo
A côté du trekking, « l’agence des guides », comme on la surnommait à ses débuts, propose une large palette de séjours à ski de randonnée dans toutes les Alpes (France, Autriche, Italie) ainsi qu’en Slovaquie, en Bulgarie, voire au Kirghizistan… Le trail est également au catalogue, avec des stages et séjours à La Réunion, dans le Vercors, dans les Dolomites ou encore le tour du Mont-Blanc, encadré par le traileur Julien Chorier. De manière plus marginale, l’agence propose aussi des roadtrips en van au Canada ou en Namibie, par exemple.
Enfin, Allibert se diversifie dans le vélo. « Le voyage à vélo ne représente encore que 5% de l’activité mais il est en croissance grâce au VAE, qui gomme les niveaux et qui élargit le champ des possibles. Jusqu’ici on privilégiait des itinéraires relativement plats, comme le bord de Loire. Avec le VAE on peut envisager une plus grande variété de destinations », fait observer Frédéric Giroir.

Voyage & environnement
Impliqué de longue date au sein de l’organisme Agir pour un tourisme responsable (ATR), Allibert Trekking s’est tourné récemment vers le label B.Corp , « plus international », obtenu en novembre 2024. « Globalement, les gens continuent à avoir envie de voyager et notre type de voyage reste l’un des plus vertueux. Il y a toujours la question de l’avion, mais nous avons optimisé les trajets et nous faisons des doubles propositions en vols directs ou avec escales. Pour des destinations comme l’Ecosse ou l’Italie, nous proposons des alternatives en train. Enfin, l’intégralité des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre est absorbée via le financement de projets d’agroforesterie. Concrètement, ce sont plus de 200 000€ versés chaque année pour la plantation d’arbres », détaille Frédéric Giroir, qui appelle aussi, en réponse au flight shaming ambiant, à regarder les bienfaits du tourisme, « qui représente 10% de l’économie mondiale », et les vertus du voyage pour « l’ouverture d’esprit » qu’il apporte. //EG
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